En marge de la campagne de 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre lancée depuis le jeudi 25 novembre dernier, la rédaction d’interkinois.net s’est entretenue ce mercredi 01 décembre 2021 avec madame Elsie Lotendo, une activiste féministe qui milite pour les droits des femmes via son organisation « Biso basi to telema », notamment sur les différentes formes des violences physiques ou verbales que subissent aujourd’hui les femmes dans leur foyer ou milieux de travail.
Etant dans une période où les violences faites aux femmes et aux jeunes filles prennent de plus en plus de l’ampleur au sein des communautés suite à leur pratique, madame Elsie Lotendo qui a toujours condamnée ces phénomènes a au cours de notre interview estimée que, ces violences dans lesquelles plusieurs femmes sont victimes entravent énormément l’épanouissement de la femme dans la société puisque cela violent également certains droits reconnus aux femmes.
« Déjà ces actes sont des violences des droits de la femme parce que cela entrave l’épanouissement même de la femme l’empêche à évoluer au sein de la société et a participer comme elle veut pour que notre société puisse progresser alors ces sont des actes condamnables, des actes que nous dénonçons tous les jours parce que cela limite la liberté de la femme bien s’exprimer », nous a dit Elsie Lotendo.
Et pour y remédier face à cette montée en puissance des violences faites sur la femme dans leur milieu de travail, scolaire ou encore conjugal, la coordinatrice du mouvement féministe « Biso basi to telema », pense qu’il faudrait désormais faire la promotion des droits des femmes au sein de la société dans le but de faire comprendre à certains hommes que les femmes ont aussi les mêmes droits qu’eux dans la communauté.
« Pour palier à ça, je pense qu’il faudrait faire promotion des droits des femmes, parce que même actuellement même au niveau des familles des garçons ne comprennent pas encore que leurs sœurs ont les mêmes droits qu’eux au sein de la société. Que cela soit dans des églises, dans des écoles il faut vraiment faire propagande de ce que les droits des femmes pour que les hommes et les femmes comprennent que nous sommes tous égaux dans la société. Il faut que cette éducation commence au sein des familles, les hommes doivent comprendre que les femmes sont des êtres semblables comme eux et ont aussi des droits dans la société », renchérit cette activiste féministe.
Demandant dans la foulée l’Etat congolais à montrer davantage à la population que ces violences sont des actes punissables par la loi, Elsie Lotendo encourage dans la foulée certaines femmes qui hésitent encore à dénoncer ces types des violences dans leur milieu respectif à prendre courage, car leur silence prolonge font d’eux aussi des complices.
Notons que, parfois appelée aussi violence sexiste, la VBG se réfère à l’ensemble des actes nuisibles dirige contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité. Pour cette année, les 16 jours d’activisme sur la VBG se déroulent sous le thème : « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! ».
Mechack Wabeno