
L’affaire des nouvelles jeeps offertes aux députés nationaux qui défraie la chronique est loin d’etre terminé. Après la mise au point de la cellule de communication de l’Assemblée Nationale et de quelques élus nationaux, cette fois-ci, c’est le tour des députés de l’Ecidé de Martin Fayulu d’éclairer la lanterne quant à ce.
Ce, au cours d’une conférence de presse ténue ce vendredi 24 juin 2021 au siège du parti politique de Martin Fayulu située dans la commune de Kasavubu.
Accompagné du secrétaire général de l’Ecidé Devos Kitoko, ces députés nationaux notamment Jean Bosco Mambo, Charlotte Massiala, et Ados Ndombasi ont clarifiés leur position en rapport avec ce dossier qui fait jaser à travers le média en relevant qu’ils peuvent aucunement être souscripteurs ni preneurs pour ces jeeps qu’ils qualifient de corruption en donnant le vrai mobile ce prétendu cadeau du président de la république.
« Ébranlé par la détermination de la majorité des députés nationaux ayant rejeté le projet de loi d’habilitation du gouvernement au cours de la plénière du 15 juin 2021, le président de l’Assemblée nationale a réuni les députés membres de l’Union sacrée à l’hôtel fleuve Congo en date du 18 juin 2021 en guise de moyen pour faire le rappel des troupes après ce revers » ont fait savoir ces élus nationaux
Pour eux, cette annonce du président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso faite aux députés de l’Union sacrée relève d’une intention manifeste d’achat de conscience des députés nationaux afin de les museler.
Dans le même ordre d’idée, ces derniers précisent par ailleurs que, des formulaires pour l’obtention de ces jeeps avaient été en amont proposés à certains députés contactés de manière individuelle en contrepartie de leur adhésion à l’union sacrée avaient été rejeté.
En outre, ces députés nationaux de l’Ecidé appellent le président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso de démissionner au nom de la probité morale et de l’honneur devant caractériser un homme d’État, ils invitent par la même occasion le procureur près la cour de cassation de se saisir du dossier en initiant une enquête sur les possibles infractions de corruption.
Ainsi, ils demandent au directeur de la banque centrale du Congo de s’expliquer à la population sous quelle ligne budgétaire les sommes destinées à l’achat de ces 500 jeeps auraient été retirés du trésor public.
Pour palier donc à cette situation, ils exigent le bureau de l’Assemblée Nationale de vendre ces jeeps et de restituer l’argent au trésor public afin qu’il soit affecté à des besoins sociaux entre autre, l’assistance aux sinistrés de l’éruption du volcan de nyiragongo à Goma, au personnel soignant de la riposte contre la covid-19 et autres besoins qui se font presentir en RDC.
Rappelons que ces vagues des réactions fait suite à un enregistrement sonore qui a fuité de la réunion entre le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et les députés membres de l’Union sacrée.
Joël Kembongo