Après trois reports et plus de trois ans après le référendum de juin 2016, le Royaume Uni n’est plus depuis officiellement un État membre de l’Union européenne et de la communauté européenne de l’énergie atomique. La sortie a eu lieu le vendredi 31 janvier dernier à 23heures, heures de Londres.
A la suite d’une relation tumultueuse entre Londres et l’Europe, les deux parties ont finalement pu trouver un accord de sortie. Accord qui ne porte que sur les conditions du divorce, non sur les relations futures. Cela ne marque que le début d’un nouveau processus complexe.
En effet, selon quelques médias internationaux, les négociations d’un nouveau partenariat pour l’avenir débuteront début mars.
D’ici là, rien ne change pour le Royaume Uni. Car du 01 février 2020 au 31 décembre 2020, s’ouvre une période dite de « transition », où le droit de l’UE va continuer de s’appliquer au Royaume Uni.
Cette période susceptible de se prolonger d’un an ou plus, laisse le temps à chacun de préparer la mise en œuvre de l’accord de retrait et de « négocier » les termes de la relation future entre le Royaume Uni et son ex-partenaire européen.
La seule chose qui va changer est que le Royaume Uni perdra le pouvoir de participer aux institutions et ne sera plus associé aux processus décisionnels.
Le Brexit étant également une affaire de symbole, le drapeau britannique est officiellement retiré des bâtiments où siègent les institutions européennes. De l’autre côté, le drapeau européen qui flottait au-dessus de la porte d’entrée de l’ex-représentation du Royaume-Uni à Bruxelles, devenue missions, a aussi été retiré.
Floriette Nyogbia