L’on approche peut-être vers la fin d’un des conflits diplomatiques qui a traversé les années avec les assises ouvertes à Kinshasa le dimanche 4 avril.
En effet, depuis quelques années déjà, les violons de s’accordent pas vraiment entre le Soudan, l’Égypte ainsi que l’Éthiopie en ce qui concerne l’érection du barrage hydroélectrique de la Renaissance.
C’est ainsi qu’en sa qualité du président en exercice de l’Union africaine, le président congolais Félix Tshisekedi a été appelé a joué la médiation dans cette affaire en vue de poursuivre des négociations tripartites Egypte-Soudan-Éthiopie dans l’optique de trouver une solution durable au nom de l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Selon la presse présidentielle, l’objectif poursuivi par ces travaux de deux jours est de trouver sous la facilitation de l’Union africaine, les points de convergence susceptibles d’amener ces trois États africains à conclure un Accord consensuel censé régler leur litige transfrontalier sur le Nil.
Dès l’entrée de jeu, le président Félix Tshisekedi a lancé un appel au calme aux trois États concernés qui sont représentés dans la capitale congolaise par des délégations composées notamment des ministres des affaires étrangères et des experts. Pour le président en exercice de l’Union africaine, ces assises constitueront « un pas décisif » dans la quête d’une solution durable au différend frontalier sur le Nil qui oppose l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan.
« Le fleuve Nil doit demeurer une source féconde de vie et de prospérité partagée dans un processus gagnant-gagnant, respectueux des intérêts mutuels et réciproques des Etats et peuples concernés » a-t-il dit.
Dans son discours, le chef de l’État congolais renchérit ces propos en disant que ces travaux visent selon lui à déclencher une nouvelle dynamique censée permettre de franchir de nouvelles étapes et de les consolider, notamment par la mise en place d’une feuille de route consensuelle, fixant les objectifs.
Signalons que le barrage de la renaissance qui est érigé sur le fleuve Nil est un barrage hydroélectrique en construction en Éthiopie, dans l’état régional de Benishangul-Gumuz, c’est depuis 2011 que ces travaux avaient débuté pour s’achever en 2022 mais, depuis peu ce barrage suscite des tensions avec les pays situés en aval dont le Soudan et l’Égypte qui craignent une diminution des débits d’eau et des apports de limon.
Mechack Wabeno