Depuis le 27 décembre 2018, date de leur nomination en toute régularité et sur base d’un concours rigoureux, soit plus d’une année et demie, les secrétaires généraux nommés sont abandonnés à leur triste situation d' »agents flottant ».
Des observateurs avertis et dignes de confiance révèlent que l’État congolais pourrait connaître des pertes en cas de préjudice sur les carrières de ces hauts fonctionnaires nommés depuis plus d’une année sans leur reconnaître tous les avantages dûs à la fonction de secrétaire général.
Ils indiquent qu’en laissant les agents méritants au profit des intérimaires déchus, l’Etat viole la loi sur le statut des agents de carrière et entretient un malaise au sein de l’administration publique alors qu’il prône le respect des droits. Par conséquent, il risque d’en répondre en cas de saisine du conseil d’État et faire saigner le compte du trésor public pour verser des dommages et intérêts aux intéressés inutilement.
Par ailleurs, l’État également fragilise le fonctionnement de l’administration publique et de la réforme initiée, celle du rajeunissement de la fonction publique. Il en va donc de l’intérêt de l’Etat de faire respecter les prescrits de la loi et rétablir les hauts fonctionnaires dans leur plein droit.
Floriette Nyogbia