Votre PUB ici !
Header AD Image

Dieumerci Limeme : « Je pense que le gouvernement fait un travail exceptionnel sur tous les plans…  » (Interview exclusive)

L’UDPS KIBASSA en mauvaise posture? Dieumerci Limeme, Cadre de ce parti de l’Union sacrée, a répondu à une interview pointue de Grâce Nsamu pour la Rédaction Interkinois.

Interkinois : Bonjour Monsieur Limeme. Félicitations de ne pas avoir eu peur de répondre à notre interview parce que c’est la première pour nous de recevoir un cadre de l’UDPS Kibassa depuis RAM. Comprenez, donc, que l’on attaque par là.

Le Président de votre parti a pris et exécuté une décision très impopulaire, celle d’instaurer le RAM. Ne pensez-vous pas que cela puisse avoir des conséquences sur votre partie ?

Dieumerci Limeme : Bonjour Interkinois pourquoi aurais-je peur de répondre à la presse congolaise ? Je me sens très à l’aise à cet exercice. 

Tout d’abord, il faut savoir que la décision d’instaurer RAM n’est pas une invention de la RDC mise en place par son Excellence Kibassa. Nous appelons ça RAM en RDC mais le nom technique de cette technologie s’appelle CEIR. C’est une recommandation de la GSMA, l’organe qui régule la circulation de téléphone au monde, lors de dix dernières années les téléphones ont fait beaucoup des dégâts sur ses utilisateurs, un taux élevé de cancer de cerveau, une détérioration de la qualité de réseau et une mafia de vol d’appareils mais surtout le déséquilibre économique infligé par la commercialisation des téléphones contrefaits en RDC. Nous en avions été victime un grand fabricant de téléphones a quitté notre pays pour cela et aujourd’hui sans diagnostic plusieurs compatriotes meurent à cause des maux de tête non justifiés. Cette technologie a pour objectif de corriger tout ce que je viens de citer précédemment.

IK : Que pensez-vous personnellement RAM parce qu’en tant que congolais vous en avez été aussi victime ?

DL : Je ne me considère pas comme victime, je me considère comme un citoyen qui a rempli ses obligations vis-à-vis de son pays. Je pense que chaque congolais ne devrait pas seulement se dire qu’est-ce le pays fait pour moi, mais aussi qu’est-ce que moi je fais pour le pays.

IK : Nous avons lu et vu dans la presse vos activités dans la commune de Ngaliema. Avez-vous l’ambition de briguer un siège ? Si, oui lequel ?

DL : Oui, j’en ai l’intention. Un siège pour servir ma ville de Kinshasa natale est pour moi un sacerdoce, au regard de la situation actuelle. Je pense qu’on peut largement faire mieux. Le gouvernement provincial n’est pas du tout contrôlé. Pouvez-vous imaginer qu’avec tout ce qu’il se passe dans la ville nous n’avons vu aucune interpellation du gouverneur de la ville, aucune explication ? Savez-vous combien de familles ont perdu leur pouvoir d’achat rien que par la situation de Zando dont on a aucune explication à ce jour ? Les lois de la République existe mais l’exécutif provincial ne les fait pas appliquer et pourquoi ? Je donne l’exemple de SMIG. Voyez-vous comment nos frères son traiter dans certains magasins ? les conducteurs des taxis conduisent en état d’ivresse quotidiennement et personne n’en parle. Ils sont la cause de plusieurs accidents routiers. La RDC perd chaque année près de 29000 citoyens décédés par des accidents routiers. Perdre un proche, c’est perdre une partie de soi ; et surtout, si c’est dans une situation évitable. On a beaucoup de choses à régler à Kinshasa. Je ne touche même pas le problème de transport dont le prix varie selon leurs heures. Il n’y a pas de rigueur dans ce domaine.

IK : Pourquoi vouloir quitter le milieu des affaires dont votre expertise en marketing auprès des multinationales est incontestable pour la politique ?

DL : Je ne quitte pas les affaires ni le marketing mais j’apporte mon expertise à la nation. Je pense que nous avons un sérieux problème de planification et de gestion de projets dans notre pays. Voyons simplement plusieurs projets lancés par le Chef de l’Etat qui peinent à décoller. Avec plus de 16 ans dans le marketing et le management auprès des multinationales, je pense que j’ai quelque chose à apporter dans le management des institutions publiques ou dans le contrôle des projets de l’état tout en étant parlementaire.

IK : Que pensez-vous changer en politique une fois élu ? Qu’est-ce qui prouve que vous ne ferez pas comme les autres c’est-à-dire tourner le dos à la population ?

DL : La première chose que je compte changer, c’est d’abord le respect des lois de la République sur le social des congolais. Si l’exécutif applique correctement ce que nous avons comme texte ça sera le départ. Le SMIG pour la classe inférieure en RDC est de 7750Fc / jour. Non seulement il faut le respecter mais il faut mettre cette loi à jour. En 2019, lorsqu’on a commencé à l’appliquer ce montant était l’équivalent de 5$, aujourd’hui il représente presque 3$ ; donc, il faut l’adapter. Si nous nous remettons cela à 5$, ça voudrait dire qu’aucun congolais aura moins de 150$ de salaire chaque mois. Ça sera un pas pour l’amélioration du social, je viens du milieu des affaires dans les multinationales où la rigueur et le respect des engagements est une règle, cela fait partie de ma personne.

Monsieur Dieumerci Limeme lors d’une descente politique

IK : L’UDPS Kibassa est dans l’Union sacrée. Quelle est votre analyse de la gestion de la chose publique par le pouvoir actuel alors que plusieurs scandales éclatent autour du Président ?

DL :  J’avoue que tout n’est pas rose mais n’oublions pas que nous venons de 37ième niveau du sous-sol. Nous remontons progressivement pour atteindre le rez-de-chaussée. Aujourd’hui, on parle de scandale parce qu’il y a une transparence dans la gestion. On nous dit carrément que telle ou telle autre personne a détourné et nous voyons aussi des interpellations et des arrestations, ce qui n’a pas été le cas hier. Le scandale du contrat de Sicomines en est une preuve et on parle de milliards de dollars dans ce projet. Des milliards que la République a perdus et personne n’en savait quelque chose. C’était bien gardé au frais entre les dirigeants passés. Il y a encore beaucoup des cadavres comme ça que l’IGF va encore déterrer dans les jours avenirs. 

IK : Pensez-vous objectivement que Félix Tshisekedi mérite un second mandat ? Si, oui, pourquoi ? Si, non, pourquoi pas ?

DL : Oui, je pense que Fatshi mérite un second mandat. Ma première raison est celle-ci : lors de son accession au pouvoir en 2018, le Président a promis de ramener le budget de la République à 80 milliards en 10 ans, ce qui veut dire deux mandats. Après toutes les difficultés connues avec FCC-CACH, nous avons enfin pris une allure de croissance budgétaire. En deux ans seulement depuis la rupture de FCC-CACH, nous sommes passés aujourd’hui à près de 14 milliards et dans un contexte difficile avec Covid-19 et la guerre à l’Est. Maintenant la Covid-19 n’est plus là et avec tout ce que nous faisons pour ramener la paix à l’Est je pense que notre budget va exploser et vous savez avec un bon budget comme celui-là, le pays aura enfin la possibilité de mieux répondre aux aspirations de la population.  Je cite aussi la gratuité scolaire, la construction des universités qui sont en cours, les bateaux de pêches qui arrivent pour une meilleure sécurité alimentaire. Tous ces projets méritent d’être achevés correctement 

IK : Que pouvez-vous proposer aux hommes politiques congolais comme solution à la situation sécuritaire à l’Est de la République ?

DL : Je pense que le gouvernement fait un travail exceptionnel sur tous les plans. Sur terrain nos vaillants combattants ne baissent pas les bras. Sur le plan diplomatique le Chef de l’Etat ne cesse de pousser et du coté communication je vois que l’Excellence MUYAYA fait du bon travail. Maintenant, il faut attendre des résultats.

IK : Revenons sur votre parti. Kibassa est négativement célèbre au sein de la population. Comment allez-vous convaincre la population de vous accorder la confiance avec cette tâche noire collée à votre partie ?

DL : Je ne vois pas une tâche noire collée sur mon parti. Nous faisons un travail exceptionnel sur terrain actuellement. Le parti est de plus en plus efficace et nous sommes déterminés à accompagner le Chef de l’Etat vers sa réélection 

IK : Comment pouvez-vous présenter Monsieur Limeme à nos lecteurs ?

Dieumerci : Je suis Dieumerci LIMEME, Cadre de UDPS Kibassa, déterminé à apporter le changement dans la classe politique congolaise, par que nous avons un problème d’homme que nous devons résoudre.

Interkinois : Merci de nous avoir accordé cette interview !

Print Friendly, PDF & Email
Merci de partager!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Le juge constitutionnel Jean-Pierre Mavungu loue officiellement la parcelle au numéro 44 de l’avenue de la Gombe qui appartient à l’État (Communiqué)
Next post Emmanuel Macron : « L’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne se discutent pas »