C’est la fin du suspense! Après un long moment d’attente, le gouvernement de l’Union sacrée du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, dirigé par le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, a été publié ce lundi 12 avril à Kinshasa.
Publié sous un format réduit avec à la clé 55 membres seulement, la nouvelle équipe gouvernementale surnommée « les Warriors » comporte en effet, 27 % des femmes et 80% des nouvelles têtes.
Et dans ce gouvernement de l’Union sacrée, plusieurs députés nationaux de la 3e législature ont été nommés par Sama Lukonde pour l’accompagner dans son combat. Parmi ces élus nationaux l’on retrouve notamment :
•Ève Bazaiba, la secrétaire général du parti politique MLC de Jean Pierre Bemba qui a été promue dans le ministère de l’environnement.
•Patrick Muyaya, l’élu de la Funa a pour sa part hérité du ministère de la communication et médias autrefois occupé par Jolino Makelele.
•Tony Mwaba Kazadi, visiblement sa dénonciation concernant la megestion observée dans la gratuité de l’enseignement de base en RDC n’a pas été le fruit du hasard puisque en dehors d’un procès qui a mis derrière les barreaux ceux qui ont détournés les fonds de ce programme, cette dénonciation a aussi offert à l’élu de l’UDPS un poste au sein du ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique.
•Aminata Namasia, l’ancienne questeur du bureau d’âges de l’Assemblée nationale va seconder Tony Mwaba Kazadi comme vice-ministre au ministère de l’ESPT
•Jean Pierre Lihau, l’homme figurant parmi les rares députés du PPRD de Joseph Kabila a été nommé comme ministre de la fonction publique à la place de Yolande Ebengo.
•Christophe Lutundula, le député national membre du groupe parlementaire MS G7, quant à lui va occuper le poste du ministre des affaires étrangères.
En dehors de ces élus nationaux on y trouve aussi dans ce gouvernement : des députés comme Muhindo Nzangi qui a hérité du Ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, l’élu de Boma Fabrice Puela pour sa part a été promu pour s’assurer du bon fonctionnement du ministère des droits humains.
Mechack Wabeno