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Examen de la motion de censure : Sylvestre Ilunga boudera t-il l’invitation de l’Assemblée nationale ?

Suite à une motion de censure initiée contre lui et signée par 301 députés nationaux, le premier ministre congolais Sylvestre Ilunga Ilumkamba a été invité par l’Assemblée nationale pour assiter à une séance plénière ce mardi 26 janvier au cours de laquelle les élus nationaux examinerons ladite motion de censure.

Tout semble déjà mal parti pour le chef du gouvernement à qui plusieurs voix ne cessent de se lever pour lui demander de déposer sa démission afin éviter le « ridicule ». La plénière convoquée ce mardi par le bureau d’âges de la chambre basse du parlement, permettra en effet, au premier ministre Sylvestre Ilunga de présenter ses moyens de défense face aux accusations que les députés nationaux ont inscrit dans leur motion de censure.

Mais à quelques heures de la tenue de cette séance, le doute plane encore concernant la présence du chef du gouvernement congolais à l’assemblée nationale ce mardi. D’abord le dimanche dernier, le professeur Sylvestre Ilunga s’est envolé pour Lubumbashi pour rencontrer l’autorité morale de sa famille politique quant à cette question, et à en croire son entourage le PM ne serait pas disposé à répondre à une invitation lancée par un bureau d’âges qui est assimilé à un bureau provisoire.

Selon eux, ce bureau n’est pas compétent pour examiner cette affaire.

Mais si l’on croit à l’arrêt de la cour constitutionnelle, le bureau d’âges a été autorisé à effectuer le contrôle parlementaire durant sa mission.

Il sied de signaler que, l’initiative des députés signataires de cette motion de censure est soutenue par l’article 147 de la constitution du pays qui stipule que « lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, le Gouvernement est réputé démissionnaire. Dans ce cas, le Premier ministre remet la démission du Gouvernement au Président de la République dans les vingt quatre heures. »

Chose qui n’a pas été faite par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilumkamba et en cas d’une crise persistante entre ce même gouvernement et l’assemblée nationale, la constitution de la RDC en son article 148 prévoit que « le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. »

Mechack Wabeno

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