L’armée congolaise a ouvert ses enquetes après l’explosion que la ville de Goma dans le Nord-Kivu a connu ,jeudi soir, dans le camp Katindo en plein milieu urbain.
Les premiers éléments des investigations révèlent que l’incident n’a pas fait 8 morts comme évoqué initialement par plusieurs sources. L’explosion a, plutôt, causé la mort de 6 personnes dont des officiers de l’armée : un lieutenant-colonel, un capitaine, trois femmes et un enfant. Les autorités militaires n’écartent pas la thèse d’un acte terroriste.
« Nous sommes dans une province où nous faisons face aux djihadistes, au terrorisme. Que la population ne cède pas à cette terreur, les enquêtes sont en cours pour déterminer s’il s’agit de quoi », a signifié le gouverneur militaire.
Le lieutenant-général Constant Ndima Kongba qui s’était rendu sur place, indique aussi que l’explosion était causée par « un engin improvisé ».
« L’endroit est sécurisé pour que la police scientifique enquête afin qu’on sache s’il s’agit de quel engin. Mais à première vue sur le lieu, j’ose croire qu’il y avait des déflagrations pareilles. Ce n’est pas ce que j’ai appris par ci par là qu’il s’agit d’une grenade. Au vu des impacts et déflagrations, j’estime que ça doit être un engin explosif improvisé », a indiqué l’autorité militaire
Le 25 décembre dernier une explosion similaire a été enregistrée dans un resto-bar en plein centre de la ville de Beni. L’attaque attribuée aux ADF avait alors fait 8 morts et une dizaine de blessés.
Patrick Lumbala