L’église catholique par le biais du cardinal Fridolin Ambongo a finalement donnée sa version des faits sur la grève décrétée depuis le lundi 04 octobre dernier par les enseignants oeuvrant au sein des conventionnées écoles en république démocratique du Congo en niant toute son implication dans ce dossier.
Dans sa récente sortie médiatique, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a tenu à défendre son église dans cette affaire.
Pour le cardinal Fridolin Ambongo, « il s’agit d’un conflit de travail entre l’Etat qui est l’employeur et ses employés qui sont les enseignants catholiques ».
Comme pour dire, cette grève « ne s’agit nullement d’un conflit entre l’Eglise catholique et l’État ».
Le numéro un de l’église catholique en RDC estime qu’« il y a un mélange de genre qui amène les gens à tenir des propos discourtois à l’endroit du cardinal ou des évêques et c’est un mélange de genre qu’il faut à tout prix éviter », a-t-il dit.
Tout en rappelant que la grève est un droit constitutionnel, le cardinal Fridolin Ambongo invite les différentes parties au dialogue en lieu et place des intimidations
Signalons tout de même que le ministre de l’EPST Tony Mwaba avait promis des sanctions à tous les enseignants grévistes en retirant ces derniers sur la liste de paie.
Mechack Wabeno