Au-delà de tous les embouteillages que peuvent rencontrer les usagers de la route, en l’occurrence, ceux qui quittent le rond point Upn pour le centre ville, s’ajoute le calvaire de la hausse du prix de transport. Une tendance qui se fait souvent observer l’avant-midi à partir de 8 heures jusqu’à 10 heures et l’après-midi vers les heures vespérales dans la ville province de Kinshasa.
Malgré l’interdiction et la mise en garde du ministre provincial de transport, Honoré Mbokoso, les chauffeurs de taxis ne cessent de majorer le coût de la course à leur guise.
Les chauffeurs œuvrant au parking de l’Upn situé sur la route de matadi dans la commune de Ngaliema, justifient cette hausse de prix par les monstrueux embouteillages qu’ils rencontrent à partir de l’arrêt Delvaux, Kitambo magasin jusqu’au boulevard du 30 juin qui ne leur permettent pas de faire plusieurs courses et par conséquent pas de bonnes recettes à la fin de la journée.
« Le prix du transport varie selon la manière dont les embouteillages se créent, parce que à la fin de la journée personne aimerait perdre. Nous restons bouchés dans des embouteillages souvent pendant 1 ou 2 heures du temps, et le soir on aura pas grand-chose dans notre versement quotidien. Raison pour laquelle nous effectuons parfois de « demi-terrain » pour que ne nous puissions pas rester pendant trop longtemps dans les embouteillages, parce que nous ne voulons pas perdre », nous a confié monsieur Giresse, chauffeur de taxi.
Face à cette situation ces taximans appellent les autorités du pays à user de leur pouvoir pour que les travaux des sauts-de-mouton situés sur le boulevard du 30 juin (allant vers le centre ville) se terminent au plus vite pour faciliter la circulation dans ce coin de la capitale.
Mechack Wabeno