La dernière sortie médiatique d’Emmanuel Macron conforte la position de ceux qui décrient l’ambivalence discursive du président français et toute sa bande européenne quand il s’agit de taper du poing pour condamner ou sanctionner le nazis moderne Kagame qui déstabilise la partie Est du Congo, même après que ce dernier soit déshabillé de sa tunique mensongère de M23 par des experts des Nations Unies.
S’il fait usage d’un vocabulaire renouvelé à chaque fois, personne n’est dupe et tout le monde voit le même squelette que de coutume : caresser les congolais et ses dirigeants dans le sens du poil pour les amadouer et aller flirter avec l’agresseur rwandais juste après, riant aux éclats.
Ce lundi 27 février à l’Élysée, Macron n’a pas dérogé à la règle. Dernier à faire mention d’une condamnation de l’agression de la RDC par son petit protégé, le président français se joue des congolais, en répondant à une question de Christian Lusakweno sur les sanctions contre ce pays belliqueux que demande Félix Tshisekedi.
» D’abord il faut nommer les choses. Nous assistons à l’Est du Congo à une régression inacceptable. L’offensive en cours de la milice M23, sous sanctions du conseil de sécurité, est une guerre qui nous ramène 10 ans en arrière… La première urgence est humanitaire et nous y travaillons avec nos partenaires européens », a-t-il dit sous-entendant, qu’il n’est pas question de sanctionner Paul Kagame de quelle que façon que ce soit.
Proche de la rwandaise secrétaire générale de l’organisation de la francophonie pendant que le Rwanda est un pays anglophone et a renié la francophonie, Macron doit atterrir à Kinshasa le 4 mars en raison d’une tournée en Afrique Centrale. Ayant déjà démontré son amour inconditionnel pour l’agresseur du Congo, l’on se demande ce qu’il viendra raconter sur place.
Chassée du Mali, pays que la France a colonisé, on n’est en droit de se demander si ce pays de l’UE ne se cherche pas une autre terre pour se rattraper de son déboire malien. L’EAC nous cause déjà du tort, ne nous vendons pas, en plus, à la France qui ne trahira jamais son ami Kagame.
La rédaction