Votre PUB ici !
Header AD Image

Marche de l’opposition : à itinéraire non respecté, violence policière extrême

Ce samedi 20 mai à Kinshasa, la marche de l’opposition politique particulièrement le bloque de quatre composé de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga a connu plusieurs bavures.

La rédaction d’Interkinois a décidé de procéder par une énumération des faits pour ne pas empiéter sur le déroulé des événements. N’étant pas allés sur tous les fronts, nous n’avons pas l’audace de raconter la situation de terrain dans sa globalité à Kinshasa.

Ci-dessous les faits avant, pendant et après la marche de l’opposition du samedi dernier dont le but était de protester contre la vie chère, l’agression du pays et exiger un processus électoral transparent.

Le gouverneur de la ville a communiqué l’itinéraire de la marche partant de Rond point Sakombi jusqu’au Rond point Victoire, disant que les opposants étaient d’accord.
Quant à l’opposition qui a nié les propos du gouverneur, elle a prévu de commencer sa marche à Super Lemba jusqu’à l’avenue Enseignement à Kasa vubu.

Le matin du samedi, un imposant dispositif policier était visible notamment à Super Lemba, lieu du début de la marche voulu par l’opposition.

A Super Lemba, des personnes arborant quelques drapeaux de l’UDPS ont circulé avec des bâtons en mains sans être inquiétés par les agents de la police. L’UDPS avait une marche le même jour, dont le départ était le Rond point Ngaba.

La police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles pour disperser les manifestants, sur l’avenue Kianza, non loin de Super Lemba.

Des personnes en tenue civile (qui peuvent être des agents de renseignement), ensemble avec des policiers ont tabassé avec une grande violence plusieurs manifestants.

Il n’y a pas encore de bilan global et définitif pour le moment. Cependant, plusieurs blessés sont à déplorer dans les camps des manifestants et de la police.

Certains manifestants pro opposition étaient en possession des armes blanches parmi lesquelles des machettes et des bâtons.

Plusieurs personnes ont été brutalisées physiquement parmi lesquelles des femmes dont l’une a vu sa poitrine exposée en public et une autre qui a sciemment baissé son pantalon pour « maudire ».

Une vingtaine de manifestants interpellée est en détention et les autres ont été relâchés. Trois policiers sont aux arrêts pour avoir trainé par terre et frappé un enfant qui était parmi les lanceurs de pierres qui se sont affrontés avec la police.

Le gouverneur de la ville annonce une plainte contre les organisateurs de la marche, et les organisateurs de la marche annonce a leur tour annonce une plainte.

La Rédaction

Print Friendly, PDF & Email
Merci de partager!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Congocheck : une plateforme non crédible qui fait de la fausse vérification d’information son gagne-pain
Next post IXème Jeux de la Francophonie : la course contre la montre