Après plusieurs manifestations organisées le jeudi 09 juillet dernier dans quelques villes de la République démocratique du Congo contre l’enterinement de Ronsard Malonda par l’Assemblée nationale pour succéder à Corneille Nangaa à la tête de la commission électorale nationale indépendante ( CENI), le député provincial élu de Wikong au territoire de Luilu, dans la province de Lomami, Berthos Kabey Diayal n’est pas resté indifférent pour faire ses analyses sur cette situation qui évoque quelques articles de la constitution de la RDC.
Selon lui, L’article 62 de la constitution stipule que Nul n’est censé ignorer la loi. Les deux grands instigateurs de cette marche sont parmis les congolais avisés et se réclament souvent politiciens ayant milité pendant 37 ans pour un état de droits dont le fondement est l’existence de lois et leur application d’une part et l’égalité des personnes devant la justice d’autre part.
Il évoque aussi les articles 25 et 26 de la constitution garantissent les réunions pacifiques et les manifestations publiques ou en plein air comme voies d’expression de la population face à une situation donnée.
Selon ses analyses, les articles 85 et 144 de la constitution ont motivé le décret de l’État d’urgence sanitaire par le chef de l’État suite à la pandémie au coronavirus dont aucun n’ignore les conséquences sanitaires néfastes à ce jour et l’article 211 de la constitution fait référence à la loi organique fixant organisation et fonctionnement de la CENI en RDC , dont le contenu ne prête à aucune confusion si tous les animateurs politiques, religieux et de la société civile ont la bonne volonté et le bon entendement de ces textes pour garantir la paix sociale dans la mise en place des animateurs de la CENI.
Le député provincial Berthos Kabey Diayal indique que faudra-t-il s’interroger si la loi électorale de la RDC ne nécessite pas de réforme avant la désignation des animateurs de la CENI.
L’État d’urgence n’étant pas levé jusqu’à ce jour, la contamination à la Covid19 étant un réel problème à ce jour, les dégâts causés par la Covid 19 sur tous les secteurs de la vie nationale étant visibles et vécus au quotidien ; cet élu provincial s’interroge :
- En quoi le regroupement intentionnel des populations sans aucune mesure barrière profiterait à la résolution des problèmes du congolais ?
Pourquoi violer intentionnellement les lois de la république même si vous vous estimez être du parti présidentiel ?
- Alors que l’article 27 de la constitution vous donne ce pouvoir de recourir à une pétition collective à laquelle au bout de trois mois les institutions auxquelles vous vous adressez sont censées y répondre.
- Pourriez-vous, estimer à quel risque de contamination à la covid 19 vous avez intentionnellement exposé les pauvres manifestants que vous ne cessez de manipuler dans le seul but de votre positionnement politique et égoïsme géo- ethnico- tribal??
- L’article 67 de la constitution appele tout le monde au respect d’autrui.
- Avez- vous évalué les dommages collatéraux occasionnés par votre marche anti état de droits ?
Ce député provincial élu de Wikong suggère au nom de l’impartialité et de l’État de droits prôné par le chef de l’État, les poursuites judiciaires à l’encontre de ce qu’il qualifie d’instigateurs de la marche du 09 juillet.
Car ajoute t-il, « l’impunité ne devra pas être cautionnée par nos appartenances politiques ou tribales , la vérité est têtue mais elle finit toujours par se mettre au grand jour pour être lue« .
« Nous disons, non, aux manipulations politiciennes. Le peuple lambda voudrait voir son social au centre de vos actions« , conclu le député provincial Berthos Kabey Diayal.
Junior Mpandanjila