Les négociations tripartites Egypte-Soudan-Éthiopie sous la médiation du président de la RDC Félix Tshisekedi sur la construction du barrage Éthiopien de la Renaissance se sont clôturées le mardi 06 avril à Kinshasa. Ce, après 3 jours d’intances travaux au Fleuve Congo hôtel.
Une fin des négociations qui a été sanctionnée par un simple communiqué de la ministre congolaise des affaires étrangères qui n’a fait état d’aucune avancée significative vue l’immensité, les enjeux diplomatiques que regorge cette conférence ténue à Kinshasa.
A en croire les informations relayées dans un article de Jeune Afrique, le président en exercice de l’Union africaine n’a pas obtenu l’accord qu’il espérait à l’issue de ces travaux dans ce sens que ces trois jours d’intances négociations n’ont pas été suffisants pour permettre à l’Égypte, l’Éthiopie ainsi que le Soudan de trouver un accord commun en ce qui concerne le barrage Éthiopien de la renaissance.
Des États trop exigeant ?
Selon toujours Jeune Afrique, le blocage pour l’aboutissement de cet accord se situerait dans ce niveau où l’Addis Abeba plaide pour que l’Union africaine, dont elle abrite le siège, garde la haute main sur cet épineux dossier. Caire et Khartoum souhaitent de leur côté une plus grande implication de l’Union européenne, des Nations unies et des États-Unis.
Érigé depuis 2011 sur le fleuve Nil, le barrage Éthiopien de la renaissance devrait être à l’issue de ces travaux fixé en 2022, le plus grand barrage hydroélectrique que compte le continent africain.
Mechack Wabeno