Les mouvements citoyens congolais impliqués pour la situation sécuritaire qui devient de plus en plus inquiétante à l’Est de la RDC dont le mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha) et autres ont une fois de plus haussé le ton face aux massacres à répétition perpétrés contre les populations civiles congolaises.
Dans une déclaration faite ce jeudi 15 avril au cours d’un point de presse tenu au centre Cepas à Kinshasa, La Lucha en accompagnie de plusieurs organisations et associations de défense des droits de l’homme, ont une fois de plus non seulement alerté les autorités congolaises mais aussi formulé quelques recommandations pouvant stopper ces massacres.
De ce fait, ces structures ont de prime abord demandé au président de la république Félix Tshisekedi de bien vouloir concrétiser ses multiples promesses notamment celles faites lors de la campagne électorale. Et face à ce qu’elles qualifient de l’inaction des éléments de la Monusco, ces mouvements citoyens demandent au chef de l’État congolais d’organiser l’armée et les services de sécurité congolais question de combattre ceux qui sèment la terreur à Béni depuis environ 7 ans.
Toujours dans la même déclaration faite ce jeudi, la Lucha et organisations de défense des droits de l’homme, ont révélé que suite à l’incapacité des institutions congolaises, les groupes rebelles qui opèrent à l’Est de la RDC ont déjà tué environ 5000 civils et fait disparaître une vingtaine de villages sur la carte géographique. Dans ce même sens, les bases militaires des FARDC et de la Monusco ont eu à subir des attaques.
Signalons qu’au total 80 mouvements citoyens, organisations et associations de défense des droits de l’homme ont posé leurs signatures dans cette déclaration commune. Parmi eux, la Lucha, l’Asadho, Eccha/RDC, NDSCI, Ekoki RDC, la société civile d’Oicha et autres.
Mechack Wabeno