Le comité laïc de coordination, une structure de l’église Catholique, a également, dans un communiqué, répliqué après les attaques subies par les évêques de la CENCO suite à leur rappel concernant le respect du délai de la tenue des prochaines élections en République démocratique du Congo, .
Dans son communiqué paru ce dimanche 14 mars et signé par son coordonnateur le professeur Isidore Ndaywell, le CLC a d’abord condamné avec fermeté ce qu’il qualifie d’insultes intolérables qui touchent notamment les princes de l’église. Selon cette structure, ces provocations sont de nature à fragiliser la cohésion nationale et à démobiliser une partie des forces vives de la nation.
Selon cette structure de l’église catholique, la question de l’organisation des prochaines élections reste d’actualité au pays.
« Le CLC condamne fermement ces provocations gratuites et sans fondements, de nature à fragiliser inutilement la cohésion nationale en cours de reconstitution, en démobilisant une partie des forces vives de la Nation. Il n’y a aucune raison que la question du délai des prochaines élections devienne un sujet tabou, au risque de finir par rendre suspecte cette réticence« , peut-on lire dans ce communiqué.
Et de poursuivre » Le CLC continue à croire que ces réactions épidermiques ne sont que des dérives regrettables et non des signaux avant-coureur d’une volonté délibérée et planifiée de faire dérailler le train électoral avant son démarrage «
Par ailleurs le CLC souligne qu’: « il devient temps que la population soit rassurée que les institutions de la République et les Forces politiques conjugueront tous ensemble leurs efforts pour que les prochaines élections ne s’ouvrent pas, une fois de plus, sur une nouvelle ère d’incertitude, d’opacité et de tentative de manipulation de la Constitution« .
Toute fois, cette structure de l’église catholique dit se faire l’obligation de prévenir l’opinion tant nationale et internationale qu’il ne tolérera pas que les difficultés du passé ne puissent servir de leçons pour l’avenir, et que les sacrifices d’hier passent pour avoir été totalement vains et inutiles.
Rappelons que, aux côtés des partis politiques proches de l’opposition en RDC, le comité laïc de coordination a joué un rôle décisif pour la tenue des élections en 2018, pour avoir notamment, était en première ligne afin de dire non à un troisième mandat consécutif de l’ancien président congolais, Joseph Kabila.


J.Mpandanjila et Mechack Wabeno