L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) s’oppose aux discussions entre FCC et CACH pour la nomination des mandataires des entreprises publiques.
Elle se dit plutôt favorable à un concours qui permettrait à tous les congolais d’avoir les mêmes chances d’accéder à un poste de responsabilité.
Cette organisation non gouvernementale, par le truchement de son coordonnateur, a adressé une lettre ouverte aux responsables du Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH). Des copies ont également étaient réservé à d’autres autorités du pays y compris au chef de l’État.
Georges Kapiamba, coordonateur de l’ACAJ, affirme être informé, à travers les médias, de la reprise des discussions entre le FCC et le CACH pour décider de ceux qui seront nommés mandataires et estime que cette démarche est une violation à la loi fondamentale du pays.
« Nous pensons que cette démarche viole de manière flagrante les articles 12, 81 et 193 de la constitution qui consacre l’égalité de chance, la protection de tous. Si nous laissons les choses de cette manière, ça va consacrer tout simplement une division entre les congolais. Nous aurons d’un côté, un groupe de congolais qui sera privilégié d’accéder à des postes de responsabilité dans des entreprises publiques parce qu’ils appartiennent aux partis politiques au pouvoir et d’autres congolais seront exclus et discriminés », a déclaré Georges Kapiamba.
L’ONG ACAJ appelle la population à se mobiliser autour de cette dénonciation afin d’empêcher que le plan qu’elle qualifie d’« anticonstitutionnel » ne puisse aboutir.
Jacqueline Kamate