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Tina Salama : « Le Président Félix Tshisekedi voit le rôle important que les femmes peuvent jouer dans sa vision du pays… » (Interview exclusive)

Pour sortir du lot dans un environnement de travail où la lutte est acharnée, il faut bosser dur quel que soit son genre. Cependant, les femmes doivent mettre les bouchées doubles. C’est ce que pense Tina Salama, porte parole du Président de la République Felix Tshisekedi et première femme à occuper ce poste. Dans cette interview accordée à Interkinois, elle parle de l’évolution du statut de la femme congolaise, des défis à relever, de la place de la femme dans la vison du Chef de l’État pour la RDC, mais aussi de ses ambitions futures pour la politique. La Une exclusive d’Interkinois de ce 31 mars 2023.

Interkinois : Bonjour Madame Salama. C’est un honneur pour nous de vous interviewer. Pouvez-vous présenter globalement Madame Tina Salama auprès de nos lecteurs ?

Tina Salama : Parler de soi peut être difficile, mais je vais essayer de le faire brièvement : Je suis Tina Salama, journaliste, productrice, experte en communication et écrivain. Mais avant tout, je suis une mère.

IK : Fierté méritée, vous êtes la Porte-parole du Chef de l’État. Que peut, à votre avis, représenter votre fonction actuelle avec la conception des ambitions au sein de la jeune femme ?

TS : Cette fonction représente la détermination, le travail acharné, l’abnégation…Ce n’est pas toujours facile pour une femme d’émerger dans ce milieu à prédominance masculine. Il faut donc être armée de compétence et ne compter que sur ces capacités intellectuelles.

IK : Pensez-vous qu’un jour, vous occuperez un poste de cette envergure ? Aviez-vous des ambitions politiques pour les années à venir ?

TS : Je ne saurais affirmer que je savais qu’un jour j’occuperai le poste du Porte-Parole du Chef de l’Etat. Je ne l’ai jamais rêvé ! Cependant, je savais dès mon plus jeune âge que le travail acharné et la détermination m’ouvriraient toutes les portes. Tout a commencé à la Radio Okapi en tant que stagiaire à Bukavu, province de Sud-Kivu ; aujourd’hui, je suis la première femme à occuper le poste du Porte-Parole du Chef de l’Etat à Kinshasa.

IK : Aviez-vous des ambitions politiques pour les années à venir ?

TS : Bien sûr ! la fonction du Porte-Parole est par essence éminemment politique. Oui. J’ai des ambitions politiques. Je m’en prononcerai au moment opportun (Rire !)

IK : Mars. Mois dédié à la Femme. Quel est votre message pour toutes les femmes de la République Démocratique du Congo ?

TS : L’histoire relève que la femme congolaise est et a toujours été un élément indispensable du développement de notre pays. Alors que l’économie nationale chancelait et que les opportunités d’emploi étaient rares, la femme congolaise a été là pour subvenir aux besoins de sa famille, avec une détermination inébranlable. 

J’encourage donc les femmes congolaises à mettre à profit leurs compétences, leurs talents et leurs ressources pour contribuer à la transformation et au développement de notre pays.

Le président Félix Tshisekedi voit le rôle important que les femmes peuvent jouer dans sa vision du pays et a pris des mesures pour assurer leur participation. Des femmes ont été incluses dans ses équipes, son cabinet, le gouvernement de la République et les conseils d’administration d’entreprises publiques. Il reconnaît que le fait d’avoir une équipe équilibrée entre les sexes est la clé d’une société prospère.

IK : Vous avez été nommée sans quota politique. Est-ce que vous pensez qu’il faut forcément un quota politique pour que la femme puisse trouver sa place dans une configuration politique ?

TS : Non. J’en suis la preuve ! Cependant toute personne, sans distinction du genre, doit travailler dur et démontrer mes compétences. C’est le seul moyen pour quiconque, en particulier les femmes, de s’affirmer et de gagner sa place dans la société.

IK : A une certaine époque et même à l’ère actuelle, la place de la femme est considérée être dans la cuisine et dans le foyer, quel est votre avis et que devrait faire une femme pour marquer ses empreintes dans la société ?

TS : Briser ce genre de stéréotype est l’un des défis majeurs de la femme congolaise. Pour y parvenir, les femmes sont obligées de mettre les bouchées doubles pour se faire accepter et respecter, pour faire valoir leurs compétences et s’affirmer. Il faut travailler, travailler et travailler encore…

IK : Les élections approchent et plusieurs millions de femmes congolaises seront électrices. Auriez-vous des arguments à leur présenter pour leur demander d’accorder au Chef de l’État la possibilité d’obtenir un second mandat ?

TS : Dès son accession à la magistrature suprême, le président Félix a pris à bras le corps la question du genre. Le Président Félix a pris initiatives inédites, jamais osées pour améliorer les bien-être et compétences entrepreneuriales de la femme congolaise. Le président Félix est en train de jeter les bases d’une société genrée.

Sous le président Félix Tshisekedi, notre pays a connu d’énormes progrès vers l’égalité des sexes dans ses institutions nationales. Pendant que le gouvernement du Premier ministre Ilunga Ilunkamba ne comptait que 17% de représentation féminine, avec le Premier ministre Sama, ce nombre est passé à 27%.  Aujourd’hui, des femmes dirigent les ministères régaliens tels que le ministère de la Justice et une autre est vice-Premier ministre chargé des questions environnementales.

Vous savez que la femme et la jeune fille sont les premières victimes de violences qui secouent notre pays depuis plus de deux décennies, aujourd’hui, sous le Président Tshisekedi, le pays s’est doté de la loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

A travers cette loi, le président veut « sacraliser » la femme congolaise. Une action de plus pour combattre les vraies causes de violences.

IK : Vous, en tant que femme, voteriez-vous pour le président Félix-Antoine TSHISEKEDI et si oui, pourquoi ? Rires…

TS : Oui. Pour des raisons que j’ai énumérées ci-haut.

IK : Regardant vers l’avenir, pouvez-vous oser vous imaginez une femme à la tête de ce pays ? Si, oui, quel devrait être son profil ?

TS : Aujourd’hui, je suis confiante qu’un jour la République démocratique du Congo sera dirigée par une femme. Le président Félix Tshisekedi a placé les femmes au cœur de sa politique.

Tout d’abord, le programme de la gratuité de d’éducation de base initié par le Président Félix a permis à de nombreuses filles qui ne pouvaient pas aller à l’école hier d’y retourner. Cela signifie que dans les années à venir, de nombreuses filles seront capables de lire, d’écrire, d’analyser et de décider par elles-mêmes.

Deuxièmement, le président Félix s’est engagé à porter à plus de 30 % la représentation des femmes dans les futurs gouvernements. Cela signifie que la République démocratique du Congo comptera davantage de femmes leaders politiques capables d’influencer et de convaincre les électeurs.

Interkinois : La situation à L’Est du pays reste de plus en plus inquiétante, et plusieurs femmes vivent dans la peur d’être violée et même d’être tuée, quel message de réconfort transmettez-vous à cette multitude de femmes ?

Tina Salama : « Chères femmes, nous vivons une période de troubles et décisive. Certains de nos voisins cherchent à prendre le contrôle de notre pays et à en faire une arène à leur propre profit. Mais je vous assure que le Président Tshisekedi ne vous abandonnera pas. Vous comptez énormément pour lui. Le Président Félix fait tout son possible pour rétablir la paix dans la région. Faites-lui confiance, il réussira ! »

Interkinois : Merci infiniment pour votre disponibilité !!

Interview accordée à Rachel Mbikayi et Deo Vuadi pour Interkinois

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